Cela faisait un peu plus d’une semaine que tu avais posé tes valises à Phoenix et que tu avais commencé à travailler au casino de la ville. Tes collègues étaient plutôt sympas, le cadre aussi et tu sentais que tu allais bien te plaire ici. Entre ta recherche d’appartement et ton déménagement tu n’avais pas vraiment eu le temps de voir Kayla même si tu en mourrais d’envie. Aussi, tu voulais que vos petites retrouvailles soient à l’image de votre relation, il était donc hors de question que vous vous retrouviez dans un bar ou au restaurant comme tous les autres gens font. Vous n’étiez pas comme ça vous. Alors tu t’étais creusé la tête entre le boulot et ton installation dans cette ville pour trouver la façon parfaite de vous revoir et c’était lors de ta deuxième soirée de travail au casino que l’idée avait commencé à germer dans ta tête. Tu avais remarqué ce client qui venait toujours à la table de la roulette. Tu avais remarqué sa montre qui valait plusieurs milliers de dollars, son costume d’une grande marque de luxe et les grosses sommes qu’il n’hésitait pas à jouer. Tu t’étais renseigné sur lui auprès de tes collègues qui t’avaient confié que c’était un riche client régulier qui vivait à Phoenix et qui était le PDG d’une grande boîte dont tu avais oublié le nom. Cet homme avait la particularité, tu l’avais remarqué durant la semaine, de commencer sa soirée en jouant toujours une même combinaison de chiffre dans un ordre précis, 3, 8, 32. S’il gagnait suite à cela il ne répétait plus ce schéma, en revanche s’il perdait il le retentait. Tu t’étais renseigné sur son nom et tu avais regardé sur internet pour trouver des informations sur lui et notamment pour trouver son adresse exacte. Après quelques simples recherches tu étais tombé sur ce que tu cherchais : 963, Camelback East à Phoenix. Parfait. Tu avais gardé cette information dans un petit coin de tête te disant que tu pourrais un jour entrer par effraction dans cette maison et y passer une petite soirée avec celle pour qui tu voulais faire tout ça. Mais tu savais que tu avais besoin que cet homme riche quitte la ville, tu ne pouvais pas te permettre de prendre trop de risques. Tu ne savais pas si c’était le destin qui l’avait voulu comme ça ou si ça avait été juste de la chance mais deux jours plus tard, ta riche cible avait gagné une sacrée somme sur la table jeu et s’était vantée de prendre le premier avion le lendemain pour les Maldives avec sa famille. Tu n’avais pas pu rêver mieux. Le lendemain, tu avais fait ton service de nuit 21h-4h du matin. Tu avais décidé de ne pas rejoindre tes collègues pour boire un coup prétextant un mal de ventre. Tu avais mieux eu à faire, il fallait que tu inspecte cette villa pour trouver comment tu allais pouvoir y rentrer. Tu t’étais rendu compte qu’un système d’alarme protégeait des intrusions, ça ne t’avait pas vraiment étonné. Tu avais aussi vu qu’une boîte blanche se trouvait à l’entrée de l’intérieur la villa à gauche. C’était le digicode et tu pensais connaître la combinaison 3-8-3-2. Tu avais regardé sur internet et tu savais que tu avais 20 secondes une fois rentré dans la maison pour taper le code sachant que tu avais seulement trois essais, cela te suffirait largement.

Avant même d’être certain de pouvoir pénétrer dans la maison tu avais prévenu Kayla que ce soir, vous aviez rendez-vous dans cette maison. Tu ne doutais pas de toi, tu savais que tu allais y arriver. Tu avais pris tout ce dont tu avais besoin pour crocheter la serrure renforcée de la porte de la demeure. Ce n’était pas la première fois que tu faisais ça, tu avais de l’expérience. Tu passas un petit moment en milieu d’après-midi à tenter d’ouvrir la porte et tu réussis. Heureusement que la villa était isolée et que personne ne passait aux alentours. Tu te dirigeas ensuite directement vers le digicode et tu t’exécutas. 3-8-3-2, tu attendis une seconde durant laquelle le battement de ton cœur s’accéléra et tu finis par entendre un petit bruit qui te confirma que tu avais tapé la bonne combinaison, bingo. Ce type était vraiment un demeuré mais grâce à lui tu allais passer une bonne soirée. Un sourire satisfait s’afficha sur ton visage et tu décidas de faire le tour de ce qui te semblait être un palace. Tu n’avais jamais eu la chance toi de vivre dans quelque chose d’aussi grand, d’aussi beau et d’aussi moderne. Tu avais aussi le droit toi de profiter un peu de cette beauté, pourquoi les autres et pas toi ? Alors tu te disais que passer une soirée dans cette maison n’était pas quelque chose de mal, tu ne la délabrerais pas, tu en profiterais juste le temps d’une soirée avec celle qui méritait autant que toi, voire plus, de profiter d’une aussi belle villa. Tu avais remarqué qu’une grande piscine vous attendait dehors, une piscine chauffée ce qui te fit sourire. Tu étais monté à l’étage pour y découvrir les cinq grandes chambres et l’immense dressing du couple. Tu avais pris une jolie chemise que tu avais décidé de mettre ce soir, histoire d’être assorti à la maison. Tu étais ensuite redescendu pour regarder ce qui se trouvait dans le frigo. Une bouteille de champagne sui valait plusieurs centaines de dollars te faisait de l’œil. Au sous-sol, tu découvris une Bugatti Veron et une cave à vin exceptionnelle. Tu sélectionnas une bouteille de rouge sans trop savoir laquelle était la meilleure tout en te doutant que de toute façon, elles devaient toutes être très bonnes et valoir beaucoup d’argent. Tu finis par remonter dans le salon et tu t’assis dans le fauteuil le plus moelleux que tu n’avais jamais connu. Tu fermas les yeux quelques instants pour t’imprégner de tout ce luxe, mais quelle vie !

Il était presque 21h, Kayla allait bientôt arriver. Tu avais passé le reste du temps dans les fourneaux, tu voulais que le repas soit parfait, que tout le soit. Tu avais disposé quelques bougies dans le salon et sur la table à manger pour créer une petite ambiance. Le champagne était au frais et les flûtes disposées sur la table à côté de petits apéritifs que tu avais faits toi-même grâce à de supers recettes que tu avais trouvé sur internet. Tu avais mis la chemise que tu avais trouvé plus tôt dans la journée et tu attendais sagement que la jolie rousse vienne enfin. Tu étais plus qu’impatient, tu avais l’impression que ça faisait une éternité que vous ne vous étiez pas vus. Tu avais besoin de la sentir à nouveau, de vivre vos aventures et de retrouver cette partie de toi qui émergeait seulement quand tu étais à ses côtés. Si tu étais rentré dans cette maison par effraction, que tu avais fait du repérage pendant plus d’une semaine c’était pour elle, pour vous. Tu n’aurais jamais fait ça en temps normal, ni pour toi, ni pour une autre mais pour elle si. Elle méritait la beauté de cette maison, le goût du luxe pour une soirée. Tu entendis des talons claquer, tu avais laissé la porte d’entrée ouverte, tu te levas alors du canapé, c’était elle, enfin. Tu redécouvris sa chevelure rousse et ce magnifique visage qui t’avaient manqué. Elle était resplendissante. « Bienvenue dans votre villa mademoiselle Grimes. » Tu ne pouvais pas contenir le sourire de joie qui s’était dessiné sur ton visage ainsi que ton excitation. Tu n’attendis pas une seconde de plus pour t’approcher d’elle et redécouvrir ses lèvres. Ta dose de Kayla t’avait manquée.

Le dernier mois n’avait pas été des plus simples. Arriver dans une nouvelle ville, rencontrer de nouvelles têtes, se familiariser avec un nouvel appartement, un nouveau colocataire et un nouveau boulot. Sans parler du climat. Non mais sérieusement, qui vit dans une ville où il ne fait jamais moins de vingt degrés en pleine après-midi même en hiver ? C’était indécent de devoir être en T-shirt en pleine période de Noël avec des gens dans la rue qui se plaignait qu’il faisait froid. Je n’étais clairement pas prête pour l’été qui arrivait et qui promettait d’être torride. Torride dans tous les sens du terme… En effet, je venais d’apprendre que Kyle était arrivé en ville et cette nouvelle m’enchantait au plus haut point. Peu importe ce qu’en disait ma mère, Kyle était important pour moi et de toute évidence j’étais assez importante pour lui pour qu’il déménage du lieu qui avait été le plus accueillant pour lui, le seul lieu qu’il avait réussi à appeler maison pour me retrouver. Ma fierté était clairement ravie de la nouvelle. Mais une partie de moi se souvenait de la raison pour laquelle j’étais désormais obligée de vivre à des centaines de kilomètres du lieu qui m’avait vu grandir. Ma mère me poussant à la porte, mes valises déjà sur le palier avec pour prétexte que Kyle était toxique et qu’il fallait m’éloigner au plus vite et au plus loin de lui. Raté, maman ! Mais j’avais compris la leçon et je ne laisserais plus personne m’éloigner de lui, ce mois avait été trop compliqué à gérer, loin de tout, loin des miens, loin de ceux qui me connaissaient vraiment, loin de lui... Résultat, alors que je venais d’enfiler une robe courte plutôt sexy, je masquais le tout sous un long manteau noir et des bottines classiques à talons, ne laissant aucune chance à mon cousin de deviner que j’allais à un rendez-vous avec un garçon, lui faisant croire que je sortais simplement avec mes nouvelles collègues de l’institut. Bon il faut dire que Adrian était beaucoup moins protecteur que ma mère et qu’il me laissait beaucoup plus de liberté que cette dernière mais je ne prenais aucun risque, Adrian ne connaissait pas Kyle, ni mon histoire avec lui, autant que cela reste ainsi et nous serions tranquilles.

Une fois sortie de l’appartement que je partageais avec mon cousin, je m’installais dans ma voiture, jetant un dernier coup d’œil à mon téléphone pour entrer l’adresse que le jeune Braxton m’avait donné pour le rejoindre. C’était un quartier plutôt luxueux d’après ce que j’en savais et plusieurs des clientes de l’institut venant de cet endroit n’hésitaient pas à donner de gros pourboires pour peu que vous les écoutiez 5 minutes parler de leurs maris infidèles et de leurs enfants ingrats. Mais je ne m’attendais clairement pas à tant de luxe et alors que je garais la voiture au bout de la rue, je ne pus m’empêcher d’être ébahie devant tout cet argent matérialisé en villa et piscine. J’avançais dans la rue et contemplais chaque demeure avant de m’arrêter devant le numéro indiqué par Kyle. 963. Elle était un peu à l’écart des autres et border de sapins, ce qui faisait que dès le porche passé, on se sentait un peu seuls au monde, surement l’effet recherché par le jeune homme qui m’attendait surement à l’intérieur à la vue de la lumière scintillant à travers les fenêtres. Je ne mis pas longtemps à parcourir les quelques mètres qui me séparaient de l’entrée, trop pressée de le revoir, trop pressée de pouvoir à nouveau l’embrasser, le serrer contre moi et tout simplement trop pressée d’être avec lui. Je découvrir alors une porte ouverte sur un endroit qui n’était accessible que dans mes rêves les plus fous. Du luxe à chaque recoin, de la dorure, des meubles modernes, ce lieu était clairement d’une autre dimension que tout ce que je pouvais connaitre et je me sentais soudain toute petite dans ce lieu si vaste. Je ne mis pas longtemps à trouver l’objet de ma venue. Au bout d’un hall d’entrée immense, je déboulais sur une salle tout aussi démesurée où d’un canapé qui valait probablement plus d’une année de salaire d’esthéticienne, le jeune homme se leva. Je le regardais un instant, détaillant son visage, sa chevelure, sa musculature, chaque parcelle de son corps qui m’avait tant manqué. Il ne mit pas longtemps à gravir la distance qui nous séparait tandis que moi j’étais restée planté à l’entrée, contemplant celui qui m’avait tant manqué. Je souris à sa remarque sur la villa. Ce luxe n’était pas le mien mais pour ce soir, nous allions prétendre que ce lieu était le nôtre et que cette vie était la nôtre. Merci monsieur Braxton Il vient m’embrasser. Qu’est ce qu’il lui avait pris tant de temps ? Il m’avait tellement manqué que ce baiser fut comme une délivrance.

Je rompis ce baiser un court instant et me détacha de lui pour retirer mon manteau, le balancer au loin et ainsi lui faire découvrir ma robe, spécialement achetée pour l’occasion. Simple mais efficace avec un décolleté laissant peu de place à l’imagination quant au sous-vêtement que je portais ou plutôt ne portait pas à cet instant. Une fois le manteau au loin, je repris les lèvres de Kyle, je n’avais plus faim ou en tout cas, plus faim de nourriture… Mon baiser se fit plus intense, plus langoureux tandis qu’une de mes mains trouvait son chemin dans sa chevelure et l’autre dans son dos, rendait la proximité entre nos corps infime.

Tu savais que cette vie ne serait jamais la tienne, aucun moyen, aucun chemin que tu pourrais emprunter ne te mènera un jour à tant de luxe. Tu en étais conscient, tu n’étais pas né dans la bonne famille pour ça. Tu savais que les cartes avaient déjà été distribuées et les dés pipés en faveur de quelques privilégiés dont tu ne faisais pas parti. C’était d’ailleurs pour ça que dès ton plus jeune âge tu n’avais pas voulu lutter à l’école. Tu avais toujours su que de toute façon, des gens de ton âge plus riches et ayant un plus grand réseau te passeraient devant. Alors toi, au-lieu de te lamenter sur ton sort ou de tenter de le combattre, tu avais préféré l’accepter. Après tout, il y avait quoi de mal à cela ? Tu te voyais comme quelqu’un de réaliste et tu avais préféré ne pas être bercé d’illusions. Tu avais préféré prendre ta vie en main et vivre de ta passion plutôt que de t’efforcer d’entrer dans une case que tu savais ne pas être faite pour toi. Les cartes désormais c’était toi qui les battaient. Tu avais l’avenir de ces hommes, la plupart du temps riches, entre les mains et tu appréciais plutôt ça. Alors oui, parfois, même souvent, des hommes déjà riches le devenaient encore plus juste sous tes yeux comme l’homme dont tu portais la chemise. Mais d’autres fois, tu les voyais perdre beaucoup d’argent et tout leur monde s’effondrer et toi, ça te faisait rire. L’argent tu n’y accordais pas tant d’importance, tu voyais tous les jours des centaines de jetons qui représentaient des sommes monstres passer sous tes yeux. Tu étais devenu comme anesthésié, tu ne dépendais pas de ces bouts de papiers pour lequel le monde se battait. Pour autant, tu avais bien conscience que ce n’était pas le cas de tout le monde. Toi, tu étais heureux avec ton minimum, tu étais déjà content de vivre dans un appartement assez sympa et de pouvoir vivre avec tes propres moyens mais tu comprenais que certains en voulaient plus, plus au point de bâtir une villa aussi somptueuse que celle dans laquelle tu te trouvais actuellement, à attendre celle pour qui tu avais fait tout ça. Enfin, tu avais plutôt fait ça pour vous deux, pour vous échapper un peu de votre vie, se comporter le temps d’une soirée comme vous ne pourrez jamais le faire dans la vraie vie. Vous aviez le droit de vous offrir un peu de rêve et même si ce n’était pas légal, ce droit toi tu l’avais pris, ce soir vous pouviez bien faire comme si c’était vous qui étiez nés dans la bonne famille.

Quand tu la vis, tu te sentis délivré d’un poids qui avait été lourd à porter durant ces dernières semaines. Tu avais toujours su que Kayla était importante pour toi, à Cheyenne vous ne passiez pas plus de deux jours d’affilés sans vous voir, mais tu n’avais pas mesuré que son absence aurait laissé un aussi grand vide en toi. Tu ne l’avais pas suivie tout de suite parce que tu t’étais dit un instant que peut-être c’était mieux comme ça, qu’après tout la mère de Kayla avait sûrement raison, qu’il fallait vous éloigner. Mais cette pensée folle n’était pas restée longtemps dans ton esprit, tu t’étais vite rendu compte que c’était des conneries, que tu avais besoin d’elle et qu’elle aussi. Personne ne pouvait vous séparer. Le reste du temps qui s’est écoulé entre Cheyenne et Phoenix avait seulement était d’ordre technique. Tu avais dû t’assurer que tu aurais bien une place au casino en venant dans cette nouvelle ville, tu n’aurais pas pu te permettre de venir autrement, ou du moins tu aurais dû trouver un autre travail qui t’aurais peut-être rendu malheureux, mais pour Kayla, tu l’aurais sûrement fait. Elle exerçait quelque chose sur toi que tu ne pouvais pas contrôler. Dans tous les cas, tout s’était bien goupillé et tu avais pu venir ici à Phoenix en un mois et quitter la seule ville qui t’avait vraiment accueillie jusqu’ici. Mais cette vision, ce baiser te fit tout oublier, tu avais beau ne pas être à ton chez-toi, à Cheyenne, tu aurais pu être n’importe où dans le monde à ce moment précis tu n’en avais juste rien à faire, ce baiser te transportant dans un autre espace-temps.

Tu la sentis se détacher de toi et tu te contentas de la regarder en silence ouvrir son manteau qui laissa une vision de perfection derrière lui. Tu contemplas alors cette robe et ce qu’elle te laissait entrevoir. Tu ne pu t’empêcher de sourire et ton regard remonta jusqu’au visage de cette magnifique rousse. Vos lèvres se retrouvèrent, dans un nouvel éclat, plus proche encore que le précédent, encore plus intime, comme si c’était possible. Tu sentis ses mains commencer à trouver ton corps, une dans tes cheveux, une dans ton dos. Ça te rendait fou, cette main dans tes cheveux. Tu n’avais pas envie de parler, juste de la consommer. Tu avais même oublié que de la nourriture vous attendait, plus rien d’autre n’importait que la proximité de vos deux corps qui ne s’étaient pas connectés depuis des semaines, une éternité pour toi. Tu laissas tes mains se balader sur ce corps si harmonieux. Tu sentais qu’elle n’avait pas de soutien-gorge et en passant une main sous sa robe, qu’elle n’avait rien non plus pour la couvrir là-dessous. Tu te mordis alors les lèvres. Dans un élan d’excitation tu la pris par les cuisses de sorte à la soulever et que ses jambes soient à califourchon autour de toi. Cela vous fit légèrement rire et vous échangiez un regard complice. Tu la posas ensuite sur le canapé et te positionnas au-dessus d’elle continua de dévorer ses lèvres, son cou et de parcourir son corps de tes mains. Tu appréciais la robe mais tu savais que tu apprécierais encore plus cette vision de Kayla sans. Tu fis alors basculer une des deux bretelles et embrassa la partie qui venait d’être dénudée pour arriver jusqu’à sa poitrine. Vous alliez faire l’amour sur ce canapé qui coûtait sûrement plus que tous les meubles de vos deux appartements réunis.  

Je n’avais jamais été addict à quelque drogue que ce soit. Je consommais régulièrement de l’alcool et quelques drogues douces mais je savais que lorsque je n’en consommais pas, je n’avais aucune sensation de manque, aucune envie d’en reprendre qui me consumait jusqu’à la moelle. La seule drogue, la seule addiction de ma vie, c’était lui, c’était Kyle. Et le manque de ses lèvres, de son corps, de son être me consumait depuis mon départ de Cheyenne, depuis que j’avais tout quitté, depuis que je l’avais quitté lui sous la pression d’une mère trop protectrice. Je n’en pouvais plus d’être loin de lui et malgré quelques rencontres, quelques parties de jambes en l’air durant ces dernières semaines, rien ne pouvait arriver à la cheville de cet homme, rien ne pouvait me satisfaire comme il le faisait. Chaque heure loin de lui depuis qu’il m’avait annoncé son arrivée à Phoenix avait été plus dures, chaque seconde avait été une seconde de moins à attendre pour le retrouver, pour retrouver son corps et ses lèvres mais également pour me retrouver moi, moi tout entière, moi sans filtre, sans calque de couleur m’empêchant d’embrasser ma véritable nature, celle compliquée et sombre qui effrayait tant celle qui m’avait donné la vie. Cette facette qui m’avait conduit ici, dans ce désert torride où des industriels fous avaient construit une ville et l’avaient nommé après un animal légendaire qui renaissait de ces cendres et ne mourrait jamais vraiment, jolie ironie pour une ville où les tempêtes de sable couvraient chaque été la ville d’une couche plus ou moins fine de sable.

Mais aujourd’hui, j’allais pouvoir avoir ma dose de drogue, ma dose de lui, ma dose de Kyle et je ne comptais pas m’en priver en entrant dans cette villa luxueuse qui ne serait jamais notre. A peine quelques mots, à peine quelques secondes passées ensemble que nos corps avaient eu besoin de se retrouver, besoin de se toucher, besoin d’être l’un à l’autre. Je n’allais pas résister à la volonté de mon corps, je n’en avais pas envie, pas du tout et alors que ses mains découvraient ma nouvelle robe de soirée, je sentais déjà des chatouillis me tordre le bas du ventre, signe de l’effet du jeune homme sur ma libido. Alors que je redécouvrais avec avidité ses lèvres et sa langue, mes pieds avaient quittés le sol, se retrouvant autour du jeune homme. J’étais tout à lui et mon corps était entièrement liés au sien. Très rapidement, je sentis le confort d’un canapé en cuir dans mon dos, un sourire sur les lèvres et un frisson parcourant mon épiderme alors que le jeune homme s’attaquait à mon cou et à ma poitrine. Un soupir de plaisir. Je n’avais qu’une envie, aller plus loin et je savais que rien ni personne ne m’empêcherait d’assouvir mon désir ardent pour le jeune Braxton et alors que les vêtements volaient autour de nous, nos corps finirent par ne faire qu’un, sur ce canapé. Les soupirs et les cris de plaisir que le jeune homme m’arracha ne fit que confirmer ce que je savais déjà. Personne ne pouvait me faire grimper aux rideaux comme le jeune brun savait le faire. Son dos aussi allait se souvenir de nos retrouvailles car mes doigts ne se privèrent pas de le lacérer pour exprimer mon plaisir et mon avidité que les mouvements de ses hanches soient plus rapides, plus forts, plus profonds. Le paroxysme de l’acte fut rapidement atteint, nos corps sachant exactement comment faire pour satisfaire celui de l’autre et ceux depuis le premier jour, depuis la première fois. Je tentais de reprendre mon souffle tout en regardant le jeune homme avec un sourire tendre. Heureusement que je n’avais pas cherché à me coiffer pendant des heures car cela faisait à peine une demi-heure que j’étais là et mes cheveux devaient déjà ressembler à ceux d’un épouvantail venant de se réveiller. Après quelques instants, je me relevais pour lancer un regard plein de défi au jeune homme. Je parie que j’arrive à la piscine avant toi… Un instant la question de savoir s’il y avait une piscine dans la villa me tarauda mais nous étions à Phoenix et la seule façon de survivre l’été c’était de posséder une étendue bleue dans son jardin. Même l’immeuble où se trouvait l’appartement que je partageais avec Adrian en possédait une, commune certes, mais quand même. La seule chose qu’il fallait donc que je détermine, c’était sa localisation. Je regardais rapidement autour de moi, repérant une porte vitrée menant sur l’extérieur, bingo ! Remarquant que le jeune brun s’était levé, je partis en courant vers la porte repérée. J’étais enfin moi, enfin libérée, enfin capable de me dévoiler entièrement nue et de courir en riant vers une piscine avant de sauter dedans comme une adolescente insouciante des bleus et des cicatrices barrant son corps. C’était l’effet que me faisait Kyle, l’effet positif que le jeune homme avait toujours eu sur moi et qui me prouvait que malgré le côté toxique de notre relation, il était toujours ma bouée de sauvetage, ma bouffée d’oxygène et que ma mère avait eu tort de me séparer de lui…

Rien n’était trop beau, trop grand ou bien trop luxueux pour elle. Même si ce n’était que pour le temps d’une soirée, tu voulais tout lui offrir. La villa, la piscine, le repas, ces bouteilles hors de prix, c’était pour vous deux et tu comptais en profiter. Il fallait bien que vos retrouvailles soient inoubliables, comme quasiment tous les instants que vous passiez ensemble après tout. Votre relation était loin d’être normale et paisible, tu le savais et c’était ce que tu aimais dans tout ça. Entrer par effraction dans une maison pour elle et l’occuper n’était donc pas la chose la plus folle que vous aviez faite durant toutes ces années mais elle méritait quand même une place mémorable dans le classement de toutes vos conneries. Cette femme depuis que tu l’avais rencontrée était devenue comme une drogue pour toi, tu ne pouvais plus t’en passer et c’était ce qui t’avait conduit ici, à Phoenix loin de ta seule famille. Pour autant, tu ne lui reprocherais jamais, d’ailleurs si elle avait dû partir c’était en quelque sorte à cause de toi. Mais il était impossible de vous séparer bien longtemps, vous vous étiez créé un lien de dépendance qui ne pouvait être brisé et s’il avait fallu traverser pour le globe pour la retrouver, tu l’aurais fait.

A peine ton regard croisa le sien, tu sentis l’excitation monter en toi. Tant pis pour les petits fours et les verres de champagne qui allaient réchauffer, tu avais autre chose à faire et de toute façon, tu ne pouvais pas contrôler cette envie qui brûlait en toi. Heureusement, vos lèvres se retrouvèrent rapidement comme si elles ne s’étaient jamais quittées. Tu pouvais enfin redécouvrir le corps de cette magnifique rousse que tu connaissais si bien mais que tu demandais tout de même sans cesse à redécouvrir. Vous vous étiez rapidement retrouvés sur le canapé du salon, toi au-dessus d’elle en profitant pour l’apprécier visuellement et physiquement. Vos habits ne firent pas long feu, pas besoin de superflus après tout. Après des baisers, des soupirs et des caresses aux endroits propices, vos deux corps ne firent plus qu’un. Tu ne pouvais plus attendre et tu sentais que Kayla non plus. Vos regards criaient au désir et vos corps aussi. Tu avais chaud et ton cœur commença à s’emballer, un soupir de soulagement quand tu sentis que vous étiez enfin connectés s’échappa en synchronisation avec le soupir de ton amante. Tu alternais rapidité et tendresse. Les doigts de la rousse se plantaient dans ton dos et toi, tu adorais ça. Tu en redemandais encore, tu aimais la sentir au plus proche de toi-même, même si ça passait par de la douleur. Tu l’embrassais et la caressait de ta main qui ne servait pas à te maintenir au-dessus d’elle et, connaissant respectivement le corps l’un de l’autre, vous arriviez tous les deux assez rapidement au stade d’extase de manière presque simultanée. Tu te mordis les lèvres en affichant un sourire coquin et satisfait quand vos deux regards se croisèrent. Tu passas une main dans ses magnifiques cheveux et tu te laissas tomber à côté d’elle, ce grand canapé te le permettant. Tu fermas les yeux quelques instants pour t’imprégner de ce moment, pour profiter de ce plaisir que tu avais l’impression de t’être fait priver pendant des années. Tu sentis ensuite la jeune femme se lever et tu la suivis du regard. Tu jaugeas son regard plein de malices et un sourire de défi apparu sur ton visage, tu ne savais pas encore à ce moment-là ce qu’elle allait te proposer mais tu savais ce que ce regard voulait dire. A peine tu entendis le mot « piscine » que tu te levas. Kayla commença alors à courir devant toi et tu ne pu t’empêcher de rigoler. Elle croyait vraiment qu’elle allait gagner ? Peut-être oui, si tu décidais de la laisser faire. Tu la rattrapas et la devanças même rapidement mais un obstacle se dressait sur votre route, la baie-vitrée. Tu la poussas pour l’ouvrir, laissant à Kayla le temps de se faufiler devant toi et de te doubler pour arriver la première dans la piscine. Vos rires englobaient la villa, tu sautas à ton tour, exprès près d’elle pour l’éclabousser et tu finis par sortir ta tête de l’eau en déposant un baiser sur ses lèvres. « Heureusement que je t’ai laissée gagner » Tu abordas un visage angélique, tu savais que cette phrase allait l’énerver. Tu t’éloignas alors d’elle sachant qu’elle allait sûrement t’envoyer de l’eau à la figure. Quand votre petite chamaillerie fut finie tu en profitas pour regarder autour de toi et apprécier cette vue sur ce beau jardin plutôt vert malgré le climat de la ville. « N’empêche les propriétaires de cette baraque sont vraiment des cons, ils partent en vacances mais laissent quand même le chauffage de la piscine allumé, mais tant mieux pour nous ! » Parce que la chaleur avait beau être étouffante en été, c’était moins le cas en hiver et sans chauffer l’eau, ils n’auraient sûrement pas fait long feu dans cette piscine.

Si on m’avait un jour dit que j’aurais fait l’amour sur un canapé en cuir véritable après être entré par effraction dans un villa luxueuse ou le moindre objet valait plusieurs mois de salaires, je n’y aurais pas cru. Du moins, je n’y aurais pas cru avant que mon chemin ne croise celui de Kyle. Depuis ce jour, je savais que rien n’était impossible. Je savais aussi depuis quelques jours que la distance n’était qu’un mot inutile quand il agissait pour tenter de nous séparer. Que peu importe le nombre de kilomètres, de murs et de frontières que les gens placeraient entre nous, rien ne serait suffisant pour briser ce que nous avions, briser ce que nous étions ensemble, nous briser tout simplement. Je profitais donc de chaque instant car même si je savais que ce que nous avions ne disparaitrait pas, j’avais toujours appris à profiter de mes moments avec lui entièrement, sans demi-mesure, sans retenu, sans complexe. Le moment que nous partagions sur ce canapé était intense et alors que nous atteignons tous les deux le paroxysme de cet instant, le regard coquin que je reconnu sur son visage me remplit de joie. Il était de retour dans ma vie, il était de nouveau avec moi et cela ne promettait rien de très sage ou de très pudique. Je caressais son torse nu alors qu’il était étendu près de moi dans son plus simple appareil. Il était magnifique et avoir un homme comme lui dans ma vie était probablement la meilleure chose qui me soit jamais arrivé même si ma mère semblait penser le contraire. Je n’étais pas elle. Je n’étais pas autodestructrice, je ne laisserais jamais quelqu’un porter la main sur moi de la façon dont elle avait laissé faire mon père, je n’autoriserais jamais ce genre de chose et mon côté sombre et dangereux n’avait rien a voir avec ce qu’elle imaginait ou du moins c’est ce dont j’essayais de me convaincre alors que mon regard se transforma en défi et que mes lèvres formulèrent l’idée qui venait de germer dans mon esprit.

Quelques instants plus tard, le jeune homme sauta près de moi dans l’eau chauffée de la piscine de cette énorme villa. Je pris une trombe d’eau au passage mais ce n’est pas ce qui déclencha ma colère sur le jeune homme. Non ce qui eut cet effet fut les mots qu’il prononça. Je te demande pardon ? Je t’ai explosé ! J’étais arrivé avant lui à la piscine et même s’il avait du ouvrir la porte vitrée et que j’avais profité de l’occasion pour lui passer devant, il n’empêchait que dans les faits, j’avais largement gagné et qu’il n’était qu’un mauvais perdant. Je le vis s’éloigner, craignant surement les représailles. Je souris en coin, signe qu’il pouvait partir aussi loin qu’il voudrait, je le retrouverais et je lui ferais payer. Passant sous l’eau, je nageai dans sa direction et avant qu’il ne comprenne mes attentions, je l’attrapais sous l’eau et le força à plonger la tête dans l’étendue bleue. Je n’avais aucune intention de le noyer, juste de le couler deux trois fois histoire qu’il ne pense plus que j’avais gagné car il l’avait laissé faire. Une fois ta vengeance exécutée, tu le relâchas et un sourire coquin éclaira ton visage. Je suis presque sûre qu’on aurait trouvé une solution pour se réchauffer si la piscine n’avait pas été chauffée… Mes pensées n’étaient pas pures, loin de là et la vision de son corps nu dans cette piscine n’arrangeait rien à mon état d’esprit. Le temps passé loin de lui non plus, c’était comme si j’étais en manque de drogue et qu’il me fallait ma dose. L’aperçu exquis que j’avais eu quelques minutes plus tôt n’avait pas suffit à calmer mon appétit et je m’emparais fougueusement de ses lèvres. Alors, dis-moi, qu’est ce que tu nous as prévu pour ce soir ? Après tout, son message ne dévoilait pas grand-chose et curieuse de nature, je voulais savoir ce que le jeune homme nous avait concocté pour cette soirée de retrouvailles. Quoique ce soit, je savais que cela me plairait et que je profiterais un maximum de chaque seconde, chaque instant passé à ses côtés. Tu sais que tu m’as manqué ? Je regardais le jeune homme dans les yeux, nous parlions rarement de sentiment, ne laissant pas le monde ni même nos esprits mettre des étiquettes sur notre relation mais je voulais quand même lui faire partager ce fait qui paraissait évident au vue du début de cette soirée mais pour une raison que même moi j’ignorais, j’avais eu besoin de le préciser oralement.

A partir du moment où tu l’avais rencontrée, tu savais que tu serais capable de tout faire pour ses beaux yeux, pour voir un sourire rayonner sur ce magnifique visage. Tu étais prêt à tout pour elle et si elle t’avait demandée de voler une voiture, des bijoux ou n’importe quoi d’autre tu l’aurais fait. Tu l’aurais fait parce que tu étais capable de tout pour elle mais aussi parce que tu aimais les jeux auxquels vous jouiez. Tu savais qu’ils étaient dangereux, que vous avez transgressé plusieurs lois au fil des années, et alors ? Tu te sentais vivant comme ça. Tu étais quelqu’un d’autre avec elle, pas juste le Kyle sympathique et discret, non tu étais une version améliorée de toi, du moins c’était comme ça que tu le voyais. Personne ne te marchait sur les pieds quand tu étais avec elle et personne ne pouvait lui faire du mal tant que tu serais à ses côtés. Jamais tu ne serais violent avec elle, tu n’étais pas son père. Non tu étais tout l’inverse, tu étais prêt à tout pour la protéger même si souvent vous vous mettiez en danger. Comme quand vous voliez, preniez de la drogue ou encore comme ce soir, quand vous jouiez à une vie qui n’était pas la vôtre. Rien était logique dans tout ça au final, tu voulais la protéger mais tu la mettais dans des situations dangereuses et quand ce n’était pas toi qui le faisais, c’était elle et tu n’hésitais pas à sauter à pieds joints vers l’aventure. Sur ce canapé, c’était comme une libération après tant de temps éloigné d’elle. Tu pouvais enfin à nouveau goûter à sa chair, la combler tout en te faisant vibrer. A chaque fois quand vous faisiez l’amour c’était comme une première fois, tu ne t’en lassais jamais, à chaque fois tu avais l’impression de la redécouvrir. Tu avais atteint l’orgasme et elle aussi, pour ton plus grand plaisir. Tu savais que c’était le premier de la soirée mais sûrement pas le dernier, tu ne pouvais pas te passer, son corps t’appelant à toujours plus.

Mais pour le moment, elle avait décidé de jouer à un petit jeu, innocent certes, mais dans lequel tu t’embarquas sans réfléchir. Elle fut la première à arriver dans l’eau mais ce n’était que parce que tu l’avais décidé après tout. Si tu n’avais pas voulu la laisser gagner, elle aurait perdu et tu ne t’empêchas de lui faire remarquer. « Ouais ouais, crois ce que tu veux ! » Bien évidemment, Kayla n’était pas du genre à se faire marcher dessus et sa réaction te fis rire. Tu commenças à t’éloigner d’elle, craignant les représailles en connaissance de cause. Elle disparu de ta vision pour aller sous l’eau et avant que tu ne puisses faire quelque chose, tu la sentis te couler sous l’eau. Tu n’avais pas envie de lutter, ça t’amusait alors tu la laissas faire une fois, puis deux puis trois. Quand elle eut enfin fini tu passas une main dans tes cheveux pour les mettre en arrière à cause de leur longueur et tu rigolas. Tu rire se transforma ensuite en sourire aussi coquin que celui de la belle rousse et tu sentis à nouveau l’excitation monter en toi. Vous aviez beau vous être envoyés en l’air sur le canapé seulement cinq minutes plus tôt, tu n’étais pas encore rassasié. Tu l’attrapas par les hanches pour qu’elle t’enroule de ses jambes et tu lui glissas d’une voix sensuelle dans l’oreille « Ah oui ? Quel moyen ? Je veux bien que tu me montres » Tu l’embrassas dans le cou, ta seule envie était de rendre cette piscine plus chaude qu’elle ne l’avait jamais été. Tes lèvres resoignèrent fougueusement celles de Kayla qui décida de stopper votre étreinte pour savoir ce qui était au programme de la soirée. Tu lui souris. « Baiser dans un peu près toutes les pièces de cette immense maison je dirai, j’espère que t’es en forme du coup » Il rigola tout en la regardant des les yeux avec un regard rempli de désir « Non mais plus sérieusement je nous ai préparé à manger, champagne, apéro, vin de riche, tu vas voir, j’ai mis le paquet » Fallait bien fêter ces retrouvailles après tout, et comme dit, rien n’était trop beau, trop bien ou trop bon pour Kayla. « Toi aussi tu sais » Ce n’était pas dans vos habitudes de vous échanger des petits mots doux mais à cet instant, vous étiez sur la même longueur d’onde, tu savais qu’elle avait besoin de le dire et toi aussi, parce que c’était plus que vrai, elle t’avait manquée à un tel point. Tu n’avais jamais ressenti un tel manque pourtant tu avais grandi sans famille. Tu repris une voix coquine en alternant des baisers sur les parties de son corps qui n’étaient pas submergées par l’eau. « Du coup, la piscine c’est une des pièces de la maison en soit, on pourra manger après » Tu attendis son consentement par le regard et tu baladas ta main le long de son corps, t’arrêtant sur ses courbes pour terminer ton chemin entre ses cuisses, tu avais vraiment besoin d’une dose de plus.