I can't lose you

Parker twins

Son téléphone venait de sonner, la replongeant dans l'horreur de quelques années plus tôt. Un accident de voiture, encore un. A croire que leur famille était maudite. Hope était paniquée. Le destin n'avait pas le droit de s'acharner sur eux comme ça. Qu'avaient-ils donc bien pu faire das leurs vies antérieure pour être ainsi punis dans celle-ci ? Elle était tellement sous le choc et folle d'inquiétude qu'il était dangereux qu'elle prenne à son tour le volant, pourtant elle était actuellement arrêter à un feu rouge, les mains tremblante et le visage encore plus pâle que d'habitude. A peine le feu était-il passé au vert qu'elle démarra en trombe en direction de l'hôpital. Cet hôpital, elle s'y était rendu un peu trop souvent à son goût. Soit pour veiller des proches, soit pour elle-même...

Le teint blême et les jambes tremblantes, elle se pointa à l’accueil pour demander faiblement le numéro de chambre de son frère. Au téléphone, on ne lui avait rien dit de concret sur son état de santé alors forcément, Hope s'imaginait le pire. Il était vivant quand on l'avait appelée mais le temps qu'elle arrive, il avait pu se passer mille choses. Et s'il était dans le coma ? Bien vivant mais totalement inconscient ? Hope était au bord de l'évanouissement. C'était un miracle que ses jambes en coton aient réussi à la porter jusqu'à la chambre de son jumeau. La jeune femme se figea sur le pas de la porte, cherchant un signe qui lui dise "Tout va bien ! Plus de peur que de mal !" mais le silence uniquement brisé par les bips réguliers de l'électrocardiogramme ne ma détendant pas plus que ça. C'était au moins le signe qu'il était en vie. La blonde s'approcha à pas de loup, comme si faire de trop bruit risquait de provoquer une catastrophe. Elle posa une main trop blanche sur la joue de son frère endormi.

« E... Ethan ? Tu m'entends ... ? »

Ses yeux rouges cernés de noir tranchaient avec la pâleur de son teint, lui donnant un peu des airs de zombie. Elle ne souhaitait qu'une chose : que son frère ouvre les yeux et soit en pleine forme. En plus il n'y avait aucun médecin aux alentours pour l'informer.

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Les bips incessants. Les mouvements autour de moi. Les paroles incompréhensibles. Où est-ce que j’étais ? Comment étais-je arrivé ici ? Docteur ! Il se réveille ! Docteur ? Qu’est ce je foutais à l’hôpital ? Ethan… Comment te sens-tu ? Quelques instants de flou puis un semblant de visage penché sur moi. Docteur Snow. Mon mentor. Pourquoi avait-il ce regard inquiet à mon égard ? Pourquoi me regardait-il d’au-dessus ? Oh mon dieu, j’étais dans un lit d’hôpital ! Soudain angoissé, je tentais de bouger. Doucement, doucement Ethan, tu es à l’hôpital, tu as eu un accident de voiture… Voiture ? Comme tes parents ? Oh mon dieu, Hope ! Comme guidé par un instinct ou un sixième sens super puissant, docteur Snow me rassura. Ta sœur a été prévenue, elle arrive… Je m’agitais encore un instant avant de replonger dans un profond sommeil. Les doses de morphine devaient être vraiment impressionnantes pour m’endormir de la sorte en pleine conversation. C’était aussi une mauvaise nouvelle car cela voulait dire que mes blessures étaient loin d’être superficielles. Je finis par rouvrir les yeux sur un jolie blonde. Ce fut difficile de parler mais je réussis à articuler un mot ou deux. Hope… Je… Je voulais savoir à quel point j’étais en mauvais état mais le médecin répondit à ma question en arrivant tout de suite après. Bonjour mademoiselle Parker, je suis le docteur Snow, le médecin de votre frère… Ses blessures sont plus impressionnantes que sévères mais l’une d’entre elles m’inquiète… Il a une fracture de la vertèbre 11 et 12 dans le milieu du dos… Les larmes roulèrent sur mes joues. Ma sœur ne le comprenait peut-être pas mais moi oui. Ce que le docteur voulait dire c’est que selon la gravité de la fracture, je ne pourrais peut-être plus marcher… Le docteur finit d’expliquer la situation à Hope tandis que mes yeux se refermaient et que le bip d’une machine s’affolait. Je n’arrivais pas à garder mes yeux ouverts, je n’arrivais pas à rassurer ma sœur et j’ignorais quelle machine était en train de faire ce vacarme. Dans un dernier effort avant de sombrer dans un trou noir, je réussis à murmurer Hope… Je t’aime… Oui j’avais toujours eu un côté mélodramatique mais vu que j’ignorais l’étendue de mes blessures tellement j’étais shooté pour ne pas ressentir la douleur, je me disais que c’était le moment ou jamais de lui dire…

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Ethan, c'était la seule famille qui lui restait. Bon, bien sûr ils avaient des cousins mais... mais c'était différent. Ils étaient ensemble depuis l'instant de leur conception. Les rares fois où ils avaient été séparés, ils l'avaient extrêmement mal vécu. Que ce soit la fuite de Hope en Alaska qui n'avait duré "que" deux mois ou lorsqu'Ethan était parti en France pour ses études... ça avait été terrible pour Hope d'être séparée de son jumeau car il était une partie d'elle. Une partie tellement ancrée en elle qu'ils étaient obligés de toujours se mêler de la vie de l'autre, notamment leurs vies sentimentales car une partie de la place dans leur cœur était encombrée par leur moitié. Elle ne pouvait pas perdre Ethan... si elle le perdait, elle mourrait avec lui... Le temps lui parut tellement long avant qu'il ouvre les yeux mais c'était bon. Hope ne put retenir des larmes de soulagement et étreignit son frère quelques secondes avant de le lâcher pour ne pas lui faire plus mal. Aussitôt un médecin arriva dans la chambre pour faire part à Hope de l'état de santé de son frère... mais elle ne comprenait rien à tout ce jargon médical. Bien sûr qu'elle connaissait des choses parce qu'elle avait déjà aidé Ethan à réviser donc elle se souvenait de ce qu'elle avait lu mais son cerveau était bien trop embrouillé pour aller chercher les informations.

« J.. j'comprends rien » lâcha-t-elle dans un sanglot

Devant le désarroi de Hope, il utilisa des mots plus simples. Mais ces mots ne la rassurait absolument pas. Optimiste de nature, elle avait pourtant tendance à imaginer le pire quand il s'agissait de son frère. La gorge nouée, Hope regarda le Docteur Snow quitter la chambre en leur disant d'appeler s'ils avaient besoin... La blonde commençait à paniquer... Et si... s'il ne pouvait plus jamais marcher ? S'il se retrouvait en fauteuil roulant ? Qu'allait-il advenir de sa vie ? Hope essuya rapidement ses yeux d'un geste de la main avant de reporter son attention sur son jumeau alité.

« Dis pas ça ! » Hope avait hurlé sans s'en rendre compte. Elle avait hurlé au point d'en sursauter elle-même. Elle rebaissa sa voix, murmurant, tremblant « Dis pas ça.. dis pas ça comme si c'était la dernière fois et que t'allais mourir, j'te l'interdis... » elle attrapa la main de son frère et la serra dans la sienne sans savoir si sa main était également blessée « Si tu meurs, j'vais te chercher en enfer et j'te retue moi-même... T'as pas le droit de ma laisser toute seule... »

Hope baissa ses yeux embués vers leurs mains liées.

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Les mots étaient sortis tout seuls, j’avais dit à ma jumelle, à l’amour de ma vie, à la seule femme qui compterait toujours pour moi que je l’aimais. Mais dans cette situation, branché à toutes ces machines, à tous ces bip bip incessants, à ce vacarme presque trop calme dans ma tête dû à la douleur, cela sonnait comme un adieu. Je le savais mais j’avais besoin de le dire. Hope le savait aussi mais sa réaction me fit rouvrir les yeux, puiser au fond de moi les ressources pour rassurer la blonde avec qui j’avais tout partagé, de mon premier pas à ma dernière cuite, de mon premier gros mot à ma dernière engueulade avec Jayden. Son cri venait du plus profond de son cœur, du plus profond de ses craintes et cela ne s’entendait rien qu’à sa voix chevrotante et sa main tremblante dans la mienne. J’esquissais un faible sourire, peut être trop faible pour qu’elle le remarque mais un sourire quand même, un sourire à travers la douleur qui commençait doucement mais surement à prendre le pas sur la dose de morphine que l’on m’avait injecté, un sourire pour la rassurer, elle, la plus importante femme qui s’inquiéterait jamais pour moi. Dans un effort pour parler, je réussis à faire sortir quelques sons de ma gorge, indistinct surement à l’oreille humaine. Je ne voulais pas la laisser ainsi, les larmes aux yeux, les mains tremblantes et l’espoir en berne, je voulais la prendre dans mes bras, la serrer contre moi, lui dire des mots rassurants et lui mentir en lui disant qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, que tout irait bien, que tout irait pour le mieux, que notre vie serait la même après tout ça. Mais mon corps ne semblait pas d’accord avec cette idée, refusant même l’échange de quelques mots simples. Je fermais les yeux un instant puis les rouvrit, je ne pouvais pas abandonner, je ne pouvais pas l’abandonner ! Elle était ma raison de vivre, je devais me battre pour elle ! Je… ne… vais … pas … mourir… Les mots furent long à prononcer et pas tous très clair mais l’idée était passée, enfin j’espérais. La morphine dans mon système me rendait groggy et la parole n’était pas la chose la plus aisée à pratiquer quand vous ne sentez pas grand-chose de votre corps si ce n’est des pics de douleurs de temps en temps. Je regardais toujours ma jumelle. Il y avait autre chose qu’elle devait savoir, quelque chose de plus sombre, quelque chose que j’avais peur de lui avouer mais qu’elle était en droit de connaitre. L’accident… c’est… ma… faute… Honnêtement, c’était vrai, qu’est ce qui m’avait pris d’aller déterrer des secrets enfouis par le passé, qu’est-ce qui m’avait pris de m’exposer ainsi ? Aujourd’hui, allongé sur ce lit d’hôpital avec la perspective de ne peut être plus marcher un jour, je m’en voulais et je ne pouvais rien faire d’autre que d’avouer la vérité à ma jumelle…

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Hope ne pouvait pas vivre sans Ethan. Elle avait besoin de lui dans sa vie, c'était vital, c'était ce qui rendait parfois difficile leurs relations de couple, parce qu'il fallait prendre en compte le jumeau numéro deux dans l'équation. Si son frère y restait sur ce lit d'hôpital... Hope allait dépérir. Elle le savait. Vivre sur deux continents avaient déjà été difficile alors vivre sans lui, c'était mourir. Tous les soutiens qu'elle pourrait avoir de ses amis même les plus proches ne pourraient rien contre l'absence définitive de sa moitié.

« T'as... t'as pas intérêt de toute façon ... »

Hope tenta de lui sourire mais malgré la commissure de ses lèvres relevée, son sourire sonnait faux et la peur et la tristesse se lisaient dans son regard. Selon les médecins, les jours d'Ethan n'étaient plus comptés même s'il était mal en point et ça.. C'était déjà un énorme soulagement. Mais l'imaginer handicapé... ça lui foutait la trouille. Elle n'était pas sûre de pouvoir gérer ça. C'était toujours plus facile d'avoir de belles paroles pleine d'optimisme quand on était pas directement touché. Hope fronça les sourcils en écoutant les mots qui sortaient lentement de la bouche de son frère.

« Ta faute ? Comment ça ? » il avait grillé un feu rouge ? Manqué une priorité ? Il n'avait renversé personne sinon on le lui aurait dit. Un coup de volant au mauvais moment ?« Ecoute, les accidents ça arrive alors .. on se débrouillera avec les assurances si c'est un accident responsable » de toute façon, ce n'était pas l'argent qui posait problème pour eux « ce qui compte, c'est que toi tu te remettes... »

Mais ces mots trottaient dans la tête de Hope. Même s'il était responsable, il n'avait blessé personne, si ? Elle n'avait pas entendu que deux personnes étaient arrivées ici après l'accident d'Ethan. Et... même s'il y avait eu un mort sur place, légalement il devait être emmené à l'hôpital quand même. Ou alors on lui avait caché des informations, on pensait qu'il y avait des choses qu'elle n'avait pas besoin de savoir. Au point où elle en était, il n'était plus nécessaire de la préserver de quoi que ce soit.

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Les mots étaient durs à sortir, ce n’était pas la morphine ou la douleur qui m’empêchait d’aller au bout de ma phrase, au bout de mes pensées même si ces deux variables n’aidaient pas beaucoup. Il s’agissait plutôt de la culpabilité qui m’empêchait d’annoncer à ma sœur qui était le véritable responsable de toute cette catastrophe. Je n’aurais jamais dû retourner à Los Angeles, jamais dû tenter le destin après quelques années de tranquillité en pensant bêtement que tout était résolu, que notre vie ne serait jamais plus menace et peur. J’avais tort et je venais de le découvrir de façon très dure, presque mortelle d’après mes docteurs. La belle blonde ne semblait pas tellement comprendre, parlant même d’assurance et d’accident responsable. Je soupirais doucement, je n’avais pas la force de tout lui expliquer, de mettre des mots sur tout ça et sur tout ce que je ressentais. Je n’avais pas la force alors que mes yeux se fermaient à nouveau pour me permettre de me concentrer sur l’effort à fournir pour parler à la femme de ma vie. Pas… pas un accident… J’espérais qu’elle comprendrait par ces quelques mots que ce que j’avais vécu n’était en rien un accident, responsable ou non. Mais je ne voulais pas non plus qu’elle pense que j’avais voulu mettre fin à mes jours comme deux ans auparavant. J’avais vraiment retrouvé goût à la vie, j’avais même l’envie d’avancer, de finir mes études et d’exercer en tant que pédiatre, de trouver une petite amie que ma sœur accepterait enfin et me construire une vie heureuse et tranquille. Je regardais ma sœur. Los Angeles… le passé… nous… quittera… jamais Je savais qu’elle comprendrait où je voulais en venir, enfin je l’espérais sincèrement car l’effort était trop important, parler était comme gravir une montagne à mains nues en cet instant et bien que je n’ai jamais fait cette dernière action et que je ne risquais de ne jamais la faire si je me retrouvais paralysé, je savais que ce n’était pas du gâteau. Fuis…Tant…que…tu…peux… Je ne voulais pas qu’il arrive malheur à ma sœur, je ne laisserais jamais rien ni personne blesser la seule chose qui comptait vraiment pour moi, elle…

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Hope était terrifiée par l'idée de perdre son frère. Ils avaient déjà traversé tellement d'épreuves... On pourrait croire qu'ils en avaient eu assez pour toute une vie mais manifestement, une entité supérieure en avait décidé autrement sans qu'ils n'aient leur mot à dire. Pourquoi atterrissaient-ils si souvent dans des hôpitaux ? Quand ce n'était pas l'un, c'était l'autre. Ethan était réveillé mais entre son état encore instable et ses propos incohérent, Hope était tellement anxieuse qu'elle en avait envie de vomir.

« Co... comment ça pas un accident ?  »

Hope se forçait à penser que si ce n'était pas un accident, c'était une erreur d'attention mais... la petite voix dans sa tête comprenait bien qu'il s'agissait d'un acte volontaire. Une tentative de meurtre ? Quelqu'un avait voulu tuer Ethan dans cet accident ou simplement lui faire peur ? Dans tous les cas, Hope flippait. Si c'était à elle qu'était branché électrocardiogramme, il serait en train de hurler à s'en faire saigner les tympans. Les battements de son propre cœur étaient assourdissants à ses oreilles.

« Nan tu... » Hope secoua la tête « tu te trompes forcément, c'est pas possible... c'est pas possible » répéta-t-elle

Hope et Ethan avaient tout quitté à leur majorité et ils avaient construit leur vie à Phoenix. Ils avaient leurs amis, les études d'Ethan, le travail de Hope. Ils avaient su renaître dans cette ville et penser que la vie valait la peine d'être vécue. Les larmes coulaient en longue traînées noires sur les joues de Hope. Serrant fortement la main de son frère dans la sienne, elle se pencha pour coller son front contre son bras.

« J'peux pas... j'irai nulle part sans toi... » elle l'avait fais une fois... et ils avaient failli en mourir « c'est ... c'est hors de question, j'te laisserai pas, j'préfère encore mourir que de t'abandonner... »

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L’incompréhension se lisait sur le visage de la jolie blonde et malgré la morphine, je n’étais pas dupe, elle avait compris le sens de mes mots, elle ne voulait juste pas en saisir la portée, elle ne voulait pas que ceci soit notre réalité, que tout ceci redevienne notre quotidien et que la fuite soit de nouveau notre seule solution. Je tournais la tête vers elle dans un effort presque surhumain pour moi et tenta de lever une main vers son visage, noire de larmes sans grand succès. Je ne me trompais pas. Je le savais et elle le saurait au moment où elle aurait accès au rapport d’accident. Ma voiture n’avait que quelques mois et marchait parfaitement, aucune chance pour que les freins ne répondent plus de la sorte, aucune chance que tout ceci ne soit qu’une malheureuse erreur de fabrication qui avait failli me couter la vie.

Je fermais à nouveau les yeux, me concentrant sur ses mots et laissant les larmes rouler sur mes joues lorsque la jeune Parker m’annonça préférer mourir que me laisser. Il faut dire que la seule fois où elle l’avait fait, cela n’avait pas été une réussite. Je hochais la tête. Je savais qu’elle me répondrait ça et au final, j’étais heureux qu’elle l’ai fait car si elle était partie, j’aurais laissé la douleur et la fracture emporter tout ce qui restait de moi, emporter mon dernier souffle et me laisser vivre dans un paradis que j’espérais plus heureux que ma vie terrestre. Je serrais aussi fort que possible la main de ma sœur que je tenais depuis quelques secondes et la regardais. Je n’avais pas la force de lui expliquer ce que j’avais fait à Los Angeles, pas la force de lui donner les raisons de cet incident après tant d’années de calme mais il allait falloir que je la trouve car je ne pouvais pas la laisser ainsi, sans explication. Quand je suis retourné à LA… Je pris un instant pour respirer et reprendre des forces que je n’avais pas avant de reprendre. J’ai tenté de le faire sortir de nos vies pour de bon… Aucun doute que ma sœur comprendrait de qui et de quoi je parlais sans avoir plus de mots à prononcer.